Accompagner la Vie

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Accouchement


La contraction

Qu’est-ce qu’une contraction ?

 

Je suis presque certaine que le mot douleur est venu faire partie de votre définition d’une contraction avec peut-être même une petite grimace en prime.

 

En accompagnement, on se fait souvent poser cette question par les futures mamans.  De façon timide, elles osent à peine demander, comme si elles ne voulaient pas trop en savoir à ce sujet afin de ne pas avoir peur mais en même temps, elles veulent en savoir juste assez pour ne pas aller vers l’inconnu.

 

J’aime voir la contraction sous différents angles.  Selon moi, la contraction est composée d’un aspect théorique, physique (ressenti) et psychologique (spirituel).

 

La théorie

 

En théorie, lorsqu’un muscle se contracte cela s’appelle une contraction.  L’utérus, étant un muscle, n’échappe pas à ce constat !  En ce qui concerne les contractions utérines, diverses hormones sont sécrétées afin de permettre à celles-ci de faire leur travail. 

 

Ce sont les contractions qui permettent au col de l’utérus de s’ouvrir.  Elles servent également à diriger le bébé vers la sortie.   

  

Je n’irai pas plus loin côté théorie.  Personnellement, j’ai un peu de difficulté avec les « standards » utilisés en obstétrique.  En fait, j’ai de la misère avec tout ce qui a trait aux normes qui viennent donner de faux espoirs ou bien qui viennent décourager les femmes en travail. 

 

Mais si vous y tenez, il y a des informations intéressantes sur ce site.

 

http://www.uvmaf.org/UE-obstetrique/travail_debut/site/html/1.html

 

À vous de voir si les normes et standards vous conviennent !

 

L’aspect physique et le ressenti

 

Du côté physique, la contraction utérine est le mécanisme conçu spécifiquement par faire naître les bébés.  Ce qui revient à dire que le corps de la femme est conçu pour donner naissance à son enfant. 

 

Ce que la femme ressent lors d’une contraction c’est en grande partie, la progression de son bébé qui fait son chemin au travers du col utérin, du bassin et du périnée. 

 

Certaines femmes ressentent des tiraillements dans le bas du ventre, d’autres ressentent une pression et une chaleur dans le bas du dos.  Pour d’autres, c’est tout le ventre qui se réchauffe en durcissant. 

 

Quelle que soit la façon dont la contraction se manifeste, cela reste une sensation peu commune.  Il n’y a qu’en donnant la vie que la femme peut ressentir cette sensation.  Rien d’autre ne ressemble à cela, sauf peut-être les inconforts ressentis lors des menstruations.  Cette sensation nouvelle, qui augmente en intensité et qui se modifie selon l’avancement du travail est le magnifique processus qui vous rapproche de plus en plus de votre bébé.  Ce qui en fait quelque chose de positif ! 

 

La contraction n’est pas la douleur !  Parfois, ce qui peut être moins agréable c’est la résistance de la mère à laisser passer son bébé au travers ces obstacles.  Mais ce n’est qu’un facteur parmi une multitude de possibilités qui peuvent influencer le ressenti de la mère lors d’une contraction.

 

Le corps d’une femme en travail sait ce qu’il a à faire.  Être libre de mouvement, laisser vibrer les sons qui font du bien et être à l’écoute des petits signes permet à la future maman de travailler en équipe avec les contractions.  Une magnifique danse et une mélodie de naissance peuvent être créées, ce qui rend l’expérience unique.  

 

La contraction est une précieuse alliée avec qui, il est bon de faire équipe.  Elle n’est pas là pour nuire, bien au contraire !  Lui laisser faire son travail en toute confiance, permet à celle-ci d’être plus efficace.

 

L’aspect psychologique et spirituel

 

D’un point de vue plus psychologique et spirituel, une contraction c’est comme faire un pas.  Marcher vers un objectif, ici, la rencontre avec son bébé.

 

Chacune des contractions nous rapproche de notre enfant et nous révèle de plus en plus concrètement le fait que nous sommes maman.

 

En cours de grossesse, on ressent de petites contractions très faiblement, subtilement.  Elles peuvent survenir lorsque l’utérus s’agrandit pour faire de la place au bébé, lors d’efforts ou de surmenage, après un choc tant émotif que physique, etc.

 

Lorsque le petit bébé annonce son arrivée imminente, les contractions sont plus définies et ordonnées.  Il n’y a plus de doute, bébé s’en vient, emmenant avec lui tout ce qu’il lui faut pour naître, c’est-à-dire, de belles grosses contractions.

 

Plus tard, une force nous porte jusqu’à la rencontre.  C’est l’extase !!!

 

Chaque contraction à son importance.  Les contractions qu’elles soient vraies ou fausses (ah oui fausses, vraiment ?) servent toutes à quelque chose.  Aucune n’est vécue pour rien, elles servent à faire mûrir le col et l’ouvrir, à aider à faire descendre un petit bébé ou lui permettre d’effectuer une rotation,  à le caresser (par la pression de l’utérus sur lui), à le guider au travers des obstacles tel le bassin et le périnée, à aider la mère à se sentir prête à « embarquer » dans l’aventure de la naissance, à faire naître la mère qui se cache en la femme ou à lui faire prendre conscience que bientôt, le bébé tant imaginé sera réellement dans ses bras.  Parfois même, elles ralentissent et diminuent en intensité, le temps d’un bref repos avant de poursuivre. 

  

Toutes ces raisons peuvent être source de joie et d’appréhension à la fois.  C’est pourquoi il est bon de prendre les contractions en étant sereine et en confiance.

 

Quoi qu’il en soit, faire de la contraction son alliée, est une sage décision si l’on veut enfin rencontrer ce petit « Être » tant attendu.

 

Audrey Larose


16/10/2012
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La petite oubliée de la préparation à l’accouchement

Une fois le test de grossesse positif, une panoplie de préparatifs inondent les futurs parents.  De l’achat de la couchette, au choix de la poussette en passant par l’acquisition de beaucoup trop de vêtements, les futurs parents se retrouvent soudainement dans un tourbillon d’activités et de choix.  Vient ensuite le choix du professionnel de la santé qui veillera sur la grossesse et sur le bon déroulement de la naissance.  À cela, on ajoute souvent une série de cours prénataux afin de bien se préparer à vivre la naissance de l’enfant.

 

Tout cela est non seulement essentiel et magnifique mais…… Si on prend un instant pour y réfléchir, quand est-ce qu’on réalise et se laisse porter à l’idée que l’on porte et donnera la vie ? Quand on s’arrête un instant pour visualiser et « faire une place », pas seulement physique mais à l’intérieur de nous, de nos pensées à cet enfant que l’on porte ? Quand on prend le temps de vivre les émotions telles qu’elles se présentent par rapport à l’idée d’être bientôt parent ? Quand et comment on se prépare pour l’accouchement ? Préparer une valise et se préparer mentalement à vivre ce passage est bien différent et c’est de cela que j’ai envie de vous jaser aujourd’hui.

 

Accoucher, donner la vie, mettre au monde son enfant demande de prendre le temps.  Il faut un temps pour réfléchir, un temps pour ressentir, un temps pour s’Informer, un temps pour parler, un temps pour changer d’idée, un temps pour se sentir accompagné, un temps pour se sentir aimé, un temps entièrement consacré à soi, etc. Ironiquement, au travers tous les préparatifs pour accueillir une autre personne, il est essentiel et primordial de penser d’abord à soi. Là où je souhaite porter l’attention, c’est sur ce qui est très souvent oublié car la vie va trop vite, la préparation émotionnelle. Quand dans la vie de tous les jours, est-ce qu’on prend le temps de se poser ces questions ?

 

-          Quand je pense à la naissance qui s’en vient, comment je me sens ? Quelle émotion est-ce que je ressens?

-          Pour moi, accoucher c’est ….?

-          Comment je me sens à l’idée de devenir parent ?

-          Est-ce que c’est facile pour moi de m’imaginer vivre avec un enfant ?

-          Est-ce que je me sens à l’aise et en sécurité avec mon professionnel de la santé qui veille sur la grossesse et l’accouchement ? Ai-je confiance en lui/elle ?

-          Dans la vie en général, est-ce que j’arrive à me détendre ? De quelle manière ?

-          Comment je perçois l’accouchement en général ?

-          Est-ce que je me sens zen à l’idée d’accoucher ?

-          Est-ce que je ressens des craintes ou des peurs en lien avec l’accouchement ?

-          Ai-je accès à une personne de confiance pour discuter de tout ça ?

 

La préparation émotive à la naissance est une petite oublié des préparatifs mais j’oserais dire que c’est celle-ci qui aura le plus grand impact sur vos souvenirs de naissance.  Ce petit enfant qui grandit en vous ne demande qu’une chose, être aimé. Être aimé, peu importe la couchette dans laquelle il dormira, peu importe le pyjama qu’il portera, etc.  Pour être en mesure de l’accompagner dans l’amour, on doit en tant que parent, demeurer dans le ici et maintenant. Car lorsqu’on est dans les craintes, les peurs, on s’éloigne en fait un tout petit peu de cet accueil chaleureux, de cette paix intérieure.  On laisse alors des émotions moins agréables nous envahir et cela vient mette un ombre au tableau.

Accoucher, c’est accueillir la vie !  On devrait célébrer cet instant. Mais pour la plupart d’entre nous, au milieu de nos vies très (trop) occupée, nous ne prenons même pas le temps d’envisager que cela puisse être un simple accueil de la vie.  On pense douleur, méthode de gestion de celle-ci, de comment on va faire pour survivre à ça ! Et pourtant, c’est tellement plus… que ça ! Évidemment qu’il y a de l’inconnu à l’horizon, évidemment qu’il y aura des ressentis nouveaux et peut-être même intenses mais n’aimeriez-vous pas mieux vivre ces instants dans la confiance ? Dans l’accueil ? La sérénité ? Dans la réjouissance ? Je ne dis pas que cela est toujours possible mais si on ne se le permet pas alors on ne le saura pas si ça l’était.

 

À toi qui lit ces lignes en se disant que c’est bien beau tout ça mais je n’y arriverai pas, à toi je répondrai, tu peux beaucoup plus que tu ne le crois, aie confiance en toi.  Entoure-toi de belles personnes qui t’accompagneront vers cet état de « zénitude » tout au long de ta grossesse et de ton accouchement. Change tes craintes pour des désirs et célèbre l’accueil de la Vie !

 

Ainsi, dans tes souvenirs et dans les premiers instants de vie de cet enfant, se trouvera l’accueil chaleureux que tous souhaitent, rêvent avoir. 

 

Audrey Larose


07/11/2017
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Le rôle de la confiance en soi lors de la naissance

On sait que plusieurs facteurs influencent négativement le déroulement et le ressenti lors de la naissance.  Parmi eux, on retrouve : le stress, le froid, la faim, la soif, la peur, le bruit, l'anxiété, le sentiment d'insécurité, l'inconfort, etc.

 

Certains facteurs sont facile à "gérer" comme par exemple : le froid, la faim, la soif, l'inconfort car on peut concrètement faire quelque chose.  Pour ce qui est des autres facteurs, ils relèvent plus du psychologique.

 

C'est pourquoi il est important d'aborder cet aspect lors de la préparation à la naissance.  Parfois, il faut harmoniser notre tête pour que le corps puisse faire ce qu'il a à faire.

 

La confiance en soi est une philosophie de vie, donc cela ne se change pas en claquant les doigts.  Il peut être bénéfique de trouver des activités ou une façon afin d'accéder à cette confiance.

 

La confiance c'est avoir la foi.  Croire en ses possibilités.  C'est avoir la conviction que l'on est au bon endroit au bon moment et que ce qui nous arrive est sain et bon pour nous.  Elle nous amène à voir le bon côté des choses, à changer notre perception de certaines situations.  Avoir confiance, c'est cesser de douter, éliminer les "si jamais" et aller de l'avant.

 

Oui, il peut arriver des situations plus intenses, moins agréables dans la vie comme lors de l'accouchement mais lorsqu'on choisit d'aller de l'avant, on prend les choses une étape à la fois.  On vit avec ce qui arrive ici et maintenant, dans le calme et la sérénité, sans anticiper car la confiance est au rendez-vous.

 

Entre vous et moi, il est beaucoup plus agréable de prendre une contraction à la fois en prenant le temps de la respirer, de se détendre, d'être calme, au lieu de paniquer à l'idée des 10 prochaines qui viendront.

 

Ici et maintenant, je choisis d'avoir confiance en moi et en mon corps pour laisser naître la Vie.

 

Voici un de mes petits secrets.

 

Audrey Larose


10/09/2012
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Le vécu émotif de la naissance provoquée

L’induction est souvent proposée aux futures mamans en fin de grossesse et ce, pour toutes sortes de raisons.  Je ne m’attarderai pas ici aux raisons motivant cette décision mais plutôt au vécu émotionnel et physique de la mère qui le vit.

Cette option est proposée comme étant une solution simple et efficace, presque de routine.  Rarement il est question des risques et du vécu émotif associés à cette intervention avant d’y avoir recours.  Et pourtant…

Choisir l’induction, c’est passer outre les mécanismes naturels prévus pour donner la vie et céder son pouvoir aux mains d’une équipe d’infirmières et de médecins.  Car une fois le processus enclenché, l’efficacité et le rendement seront les priorités.    

Vivre l’expérience d’une naissance provoquée peut être d’une grande intensité tant sur le plan physique qu’émotif.

Les naissances provoquées avec des hormones artificielles sont souvent différentes d'une naissance naturelle au niveau du vécu et du ressenti.  La plupart des mamans qui ont été provoqué,  ont de la difficulté à gérer la douleur et l'intensité car ce n'est pas le corps qui dirige la naissance mais les hormones synthétiques qui sont administrées selon un protocole habituellement strict.

Lors d’une naissance naturelle, il y a des périodes de repos, des contractions plus distancées à l'occasion, il arrive même d'en sauter quelques-unes, il y a une certaine variabilité dans l'intensité des contractions qui concordent étrangement avec le vécu émotif.  Ce qui ne peut être possible avec une naissance provoquée puisque dès qu'il y a "phase de repos", diminution d'efficacité des contractions, le protocole d'administration exige d'augmenter le dosage des hormones afin que le travail soit « expéditif ».

La plupart des mamans qui ont vécu un premier accouchement provoqué avec des hormones synthétiques ont trouvé la naissance (naturelle) suivante beaucoup plus en douceur.  Mais ce n’est pas toujours le cas car chaque naissance est unique et il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer les ressentis et le vécu.

Quoi qu’il en soit, l’induction est une intervention qui prend en charge l’efficacité de la naissance et demande une bonne préparation émotionnelle en ce sens. 

Lorsqu’une maman a le choix et qu’aucune raison médicale ne l’exige, elle devrait s’interroger sur la pertinence de cette intervention avant de donner son accord.

-      Est-ce qu’une raison médicale exige que le bébé naisse immédiatement ?

-      Est-ce que je me sens prête à accoucher, à vivre un accouchement ?  Si non,    selon moi, qu’est-ce qui fait que je ne me sens pas prête ?  Et que puis-je faire afin de m’y préparer ?

-      Comment je me sens suite à l’annonce d’une induction prochaine ?

-      Quels seront les moyens utilisés ?  Ai-je suffisamment d’information à ce sujet ?

-      De quoi aurais-je besoin afin de facilité ma transition entre mon idéal d’accouchement versus la nécessité de cette induction ?

-      Est-ce que je me sens à l’aise d’être prise en charge ?  Si non, quelles propositions pourrais-je faire à mon médecin ou aux infirmières afin d’être en harmonie avec cette éventualité ?

-      Ai-je quelqu’un à qui parler de ce que je ressens ?

Peut-être que l’accompagnement personnalisé d’une doula (accompagnante à la naissance) pourrait vous aider à emmagasiner tout ce dont vous aurez besoin afin de « gérer » ce qui se présentera lors la naissance !

Avoir recours à l’induction devrait être le fruit d’un choix éclairé.  Il est bon de s’interroger, d’y réfléchir et d’évaluer la situation car une fois le protocole enclenché, il est difficile de revenir sur notre décision, quoique pas impossible si nous nous sentons « combattantes ».

Certaines mères se sont senties bousculées, surprises et/ou non préparés à vivre l’intensité d’un déclenchement.  Certaines ont également regrettées d’avoir donné leur accord car elles ne s’attendaient pas à vivre leur accouchement de cette manière, c’est-à-dire avec une multitude d’interventions.  Pour d’autres, vivre le deuil de l’accouchement rêvé, souhaité, désiré a été nécessaire avant d’entrer véritablement dans l’acceptation de cette naissance induite.  D’autres l’ont vécu après…

Et puis, pour d’autres femmes, mères, familles, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour eux, leur bébé, leur besoin.  D’autres ont également ressenti avoir fait le bon choix.  Pour certaines mères, l’induction est venue soulager bien des casse-têtes et à apporter la paix intérieure.

L’induction est une intervention qui est « proposée » et comme pour toutes autres interventions, vous pouvez donner votre accord ou pas.

N’hésitez pas à parler de ce que vous ressentez, à chercher des informations sur les méthodes utilisées afin de choisir ce qui vous convient.  Peu importe la manière de donner naissance, cela reste votre vécu et votre expérience et restera graver en vous pour très longtemps.  Il est donc sage de prendre des décisions avec lesquelles vous vous sentirez à l’aise et confiante car c’est ainsi que votre vécu de naissance sera le plus satisfaisant.

 

Audrey Larose


03/02/2013
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Peur vs désir

Cela vous est-il déjà arrivé d'être paralysé par une peur ?  Ce n'est vraiment pas agréable comme sensation.  Cela peut être perturbant et un peu choquant de se retrouver face à une "impossibilité".

 

Il suffit parfois de changer sa perception d'un même événememt pour passer de l'impossible au réalisable.

 

Changer ses peurs en désirs semble un peu farfelu à première vue, mais avec de la volonté et de la détermination, cela peut prendre un tout autre sens.

 

Quel que soit la chose ou l'évènement qui nous fait peur dans la vie, il y a certainement une solution pour transformer ce sentiment en quelque chose de plus agréable.  Que ce soit en périnatalité ou dans la vie en générale, je crois que chacun peut tirer avantage à se débarrasser de ses peurs.

 

Je vous partage ma façon de faire face à mes peurs et mes trucs pour ajouter du bonheur à la vie.

 

D'abord, identifier sa peur, la nommer et la reconnaître est déjà une grande étape.  Prendre conscience de son exsitence permet à celle-ci de nous révéler ses origines.

 

Exemple : J'ai peur de ne pas être en mesure de gérer la douleur lors de la naissance.  Ou, j'ai peur de prendre l'avion.

 

Ensuite, je vous propose de changer le mot "peur" par "désir".

 

Exemple : Je désire être en mesure de gérer la douleur lors de la naissance. Ou, je désire prendre l'avion.

 

S'entendre dire que l'on désire quelque chose qui nous fait peur, peut nous donner des frissons.  Il est important de prendre le temps de ressentir ce qui vient, avant d'aller plus loin, afin de bien comprendre l'origine et le fondement de cette peur.

 

Maintenant que je comprends mieux ma peur, j'identifie mon (mes) besoin(s) afin de le combler.

 

Que dois-je faire pour y arriver ?  Ai-je besoin d'informations supplémentaires sur un sujet en particulier ?  Est-ce que je ressens le besoin d'être accompagné ou guidé ?  Quelle action pourrait m'aider ?  Vers qui ou quoi (une approche) devrais-je me diriger afin d'atteindre mon objectif ?

 

À mon avis, la plupart des peurs relèvent de l'inconnu, du manque d'informations pertinentes ou d'un besoin non comblé.

 

Répondre à un besoin est essentiel.  C'est la base du bien-être.  Si je ressens le besoin de boire, tant et aussi longtemps que je n'aurai pas bu, j'aurai soif !  Si je ressens le besoin de m'informer sur la gestion de la douleur lors de l'accouchement et bien, c'est ce qui doit être fait !  Ce n'est pas quelque chose à négliger.  Il peut arriver que même après avoir suivi un cours prénatal, que le besoin persiste.  Chaque personne est différente et lorsque l'on a une peur, et bien, on peut avoir besoin d'un accompagnement plus précis.

 

Un besoin non comblé peut être ressenti de différents façons et ce, tant et aussi longtemps qu'il ne sera pas  comblé.

 

C'est correct et normal d'avoir des peurs mais il est tellement bon de les vaincre pour laisser l'amour prendre le dessus et triompher.

 

Audrey Larose


05/10/2012
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