Accompagner la Vie

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Petite enfance (1 à 4 ans)


Pourquoi ? Parce que !

Vous vous attendez sûrement à ce que je vous parle de la phase du "pourquoi".  Eh bien non. 

 

Pourquoi ?  Parce que !

 

Je ne sais pas si c'est pareil pour vous mais je trouve qu'à la question : "Pourquoi ?", la première réponse qui vient à l'esprit est : "Parce que !".  J'ai l'impression que le "pourquoi", mène à un cul de sac.  C'est comme s'il y avait un petit quelque chose de fermé.  Un genre de question sans issue.

 

Au lieu de se demander "pourquoi" et de perdre son énergie à tourner en rond, je trouve qu'il est aidant de se demander : "Qu'est-ce qui fait que...?".

 

Cela semble très simple et ne semble pas faire une grande différence.  Mais posez-vous ces questions en utilisant le "qu'est-ce qui fait que...?" au lieu du "pourquoi?".

 

Qu'est-ce qui fait que mon enfant ne veut pas dormir ?

Qu'est-ce qui fait que mon enfant refuse de manger ?

Qu'est-ce qui fait que mon enfant "fait le bacon à l'épicerie ?

Qu'est-ce qui fait que mon enfant mange avec ses mains ?

Qu'est-ce qui fait que mon enfant mord ?

 

Automatiquement, il me vient une foule d'hypothèses pour chacune des questions.  C'est comme si le simple fait de reformuler la question permet d'accéder à des pistes de solution.

 

J'ai parfois l'impression que le "pourquoi" est décourageant, démotivant et épuisant.

 

Par contre, utiliser le "qu'est-ce qui fait que" me remet dans l'action.  Il m'incite à aller de l'avant en faisant appel à ma créativité.  Je peux ainsi faire une liste d'hypothèses et par la suite, par élimination, j'arrive à des pistes de solutions.

 

Lorsque l'on se met en mode "recherche", il est préférable de le faire en essayant de se mettre dans la peau de l'enfant.  Notre perception d'adulte peut facilement nous éloigner de certaines pistes intéressantes.  Par exemple, pour l'adulte, "faire le bacon" à l'épicerie peut être perçu comme une forme de manipulation.  Par contre, pour l'enfant, ceci peut être le résultat d'une accumulation d'émotions diverses qui ont été difficiles à gérer.

 

Se mettre dans la peau de notre enfant nous permet de voir la situation d'un angle différent.  Cela nous aide à comprendre ce qu'il vit et ce qu'il ressent.  Cela est très aidant lorsqu'on cherche à découvrir le besoin derrière le comportement !

 

Une fois le besoin identifié, un peu d'amour et d'imagination viendront à bout de bien des questionnnements !

 

Audrey Larose

 

 

 

 

 

 

 

 


20/09/2012
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